Biodôme

Le temps étant à la pluie cette fin de semaine, nous avons décidé d'aller visiter le biodôme de Montréal qui se situe à côté du stade olympique. Lors des JO de 1976, c'était le vélodrome : belle reconversion !

A notre arrivée, nous avons vu que nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée ! Après 20' d'attente nous avons pu pénétrer dans le biodôme. Il est organisé en 4 écosystèmes et nous vous présentons ici quelques clichés de chacun d'entre-eux.

1. L'ambiance tropicale :

Des Capybaras qui vivent au bord des cours d'eau, ces derniers étant leur source de nourriture. Ils y broutent les plantes aquatiques de l'aube au crépuscule. Le cours d'eau est également leur moyen d'échapper aux prédateurs.

Des perroquets tropicaux dont le nom nous échappe...

Des Caïmans yacares qui restent le plus souvent immobiles (facile pour la photo !). Son corps, couleur vase, se fond dans le paysage boueux des rives. Il patrouille le plus souvent sous l'eau en respirant par le nez.

L'ara militaire est un grand perroquet qui vit principalement dans des trous de pics abandonnés ou dans les cavités des falaises calcaires. Il lui arrive parfois de manger ce calcaire pour ajouter des minéraux à son régime alimentaire. Il est capable de vivre à plus de 2500m d'altitude, notamment au Mexique. Cette espèce est devenue rare principalement à cause de la destruction de son habitat.

2. La forêt laurentienne qui se situe au nord de Montréal :

Des loutres.
Des Porc-épics d'Amérique truffés de dards redoutables qui s'en détachent facilement lorsqu'un ennemi imprudent vient s'y frotter. En cas d'attaque, le porc-épic cherche d'abord à se réfugier dans un arbre. Sinon il se blottit contre une souche ou une pierre et présente son dos aux agresseurs. Lorsqu'un des 30 000 aiguillons pénètre dans le cuir de l'assaillant, de minuscules crochets maintiennent les pics enfoncés avec la douleur qui va avec...

Le lynx dont la survie est principalement fonction de la population de lapins. La population des lynx est proportionnelle à la quantité de lapins. Or le nombre de lapins augmente cycliquement pendant 10 ans environ avant de diminuer brusquement avec l'apparition de maladies.

Le castor qui colonise les rivières. Il y construit son habitat qui lui sert de refuge pour l'hiver. Voici un exemple d'un castor bien en chair...

3. Le Saint-Laurent Marin reproduit la vie dans les eaux froides et salées du bas saint Laurent.
Des esturgeons noirs qui peuvent atteindre 4m et peser jusqu'à 350kg !

Des Aiguillat communs.

La "petite faune marine" : des étoiles de mer, des crabes, des oursins etc... Remarquez que les habitants de ce bassin sont cultivés et savent lire : on leur indique même la température de l'eau !!!

Le littoral rocheux est peuplé d'une faune ailée représentée par des eideirs à duvet, des mouettes etc...

4. L'arctique et l'antarctique composés d'eaux glaciales. Dans ces régions, il n'y a pas de végétation mais on y retrouve :

Des Macareurs moine (à gauche) et des Guillemots marmette (à droite). Ils font tous partie de la famille des alcidés qui sont les "vrais"pinguins. Certains sont très bons nageurs (voir post suivant).

La zone antarctique est peuplée principalement de manchots papou faussement appelés pinguins !

Enfin, nous terminons ce post avec cette photo des cabines téléphoniques montréalaises.

Il y en a pour toute les tailles !!!