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10 juin 2018

Musée de l'aviation

Au programme ce samedi : découvrir l'histoire de l'aviation canadienne...

A peine arrivés et pas encore entrés dans le musée que nous découvrons déjà un avion. Axelle nous dira qu'ils se sont trompés car il est à l'envers !


Quelques mots d'histoire : le premier vol canadien s'est déroulé lors de l'hiver 1909. L'avion, le Silver Dart, a été conçu par Monsieur Bell également connu pour avoir développer le téléphone au Canada (une des compagnies téléphoniques s'appelle d'ailleurs Bell). Cet avion était composé de bambou, de métal pour la partie moteur, de toile et de "scotch" identique à celui utilisé pour recouvrir les crosses de hockey sur glace !! Hormis cette reproduction, tous les autres appareils du musée ont volé.


Voici les deux derniers avions allemands datant de la première guerre mondiale. Le premier, en mauvais état, est resté dans un pré français pendant un certain temps avant d'être rapatrié au Canada. 

Chaque année, l'Allemagne sollicite le Canada pour les récupérer (pour leur musée) mais les canadiens refusent en arguant que ce sont des prises de guerre !



Voici un avion (Curtis HS-2L) construit par les américains en grand nombre. Ils servaient à observer les sous marins pendant la guerre via 2 hublots (un pour éclairer, 1 pour regarder). Mais.... ils n'ont jamais vu un seul sous-marin ! Ils ont donc été récupérés par les canadiens, qui les ont recyclés. Le hic c'est que les moteurs sont refroidis à l'eau, ce qui est problématique en hiver !


Un irlandais immigré à chercher à mettre au point un nouveau modèle pour le remplacer et cela a abouti à un avion refroidi à l'air avec une cabine fermée et un système pour réchauffer l'intérieur.


Voici un exemple de bombardier fabriqué par les canadiens : le Lancaster. Cet avion était capable de lâcher 12 bombes à la fois. Il était également équipé d'une mitraillette à l'arrière : comme vous le voyez sur la troisième photo, il ne fallait pas être grand. Malheureusement, ce poste (mitraillette) était très "exposé" donc dangereux. Ils avaient du mal à trouver du monde et proposaient ce poste aux prisonniers mais la majorité refusait...




Voici les restes de l'avion le plus rapide de son époque (2,5 fois la vitesse du son) en 1957. Mais tous les exemplaires ont été détruits. On ne sait toujours pas pourquoi le premier ministre de l'époque a décidé de cela. Il semblerait que des espions russes aient été vus au Canada et nos voisins américains auraient fait pression pour que rien ne leur tombe dans les mains (vive la guerre froide)


Une partie du musée est dédiée à l'espace avec une reproduction de la station spatiale internationale à 1/50ème


Voici le canadarm : un bras articulé, fierté canadienne, qui a été utilisé sur la station internationale. Il est partiellement recouvert de feuille d'or pour l'isolation (jaune sur la photo). Il repose sur des plots au musée, car il est trop fragile, mais dans l'espace, il se tient tout seul car il n'y a pas de gravité.


Direction l'exposition sur l'espace et on y rentre comme dans la station spatiale : par le sas !


On découvre la chambre à coucher : plutôt rustique. Chaque astronaute dort dans un sac de couchage accroché au mur pour ne pas se faire mal ! Il faut savoir que la station fait 16 fois le tour de la terre donc le soleil se couche et se lève 16 fois par jour !!


Voici les toilettes. L'astronaute compte 45min pour faire la petite et la grande commission. Il faut s'accrocher et faire le vide pour que les excréments ne se baladent pas partout. Les urines sont récupérées, filtrées et bues par les astronautes. Les matières fécales sont envoyées dans des boîtes en direction de la terre, et la boîte brûle en rentrant dans l'atmosphère. Donc si vous faites un voeu en voyant une étoile filante et qu'il ne se réalise pas, vous avez peut être l'explication !!!


Axelle a fait l'expérience de manipuler des objets sur la terre et dans l'espace. Et bien dans l'espace c'est plus difficile !


Axelle tente de faire des manoeuvres avec le bras "Canadarm", c'est un métier difficile...


Voici ce que les astronautes voient depuis la station : vue de nuit avec des aurores boréales


et vue de jour. Ils sont vraiment chanceux (pour la vue au moins).


Pour communiquer, notamment en temps de guerre, le langage utilisé était le morse. La vitesse des opérateurs leur permettait de transmettre des message à 32 mots par minute. 
Voici un exemple : bon courage....


Et la visite se termine par un bon pique nique avec le bruit des avions de tourisme qui décollent


Mais tout ça c'est fatiguant, Alice a fait une sieste sous un arbre !!!










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